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Atténuation sensorielle
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Atténuation sensorielle

Un environnement dédié au repos sensoriel

Dans notre monde moderne d’hyper connexion, d’hyper stimulation, les niveaux informationnels visuels et auditifs croissent de jour en jour et les stimuli saturent et sollicitent anormalement le corps et le cerveau. L’acuité diminue par la fatigue et la concentration.

Un bassins d’atténuation sensorielle est alors un havre de paix rare pour le Système Nerveux Autonome (SNA) et toutes les fonctions responsables de la perception.

L’atténuation dans nos cabines est une forme de réduction conséquente de tous les stimuli habituels de l’environnement. La vue, l’ouïe, le goût, l’odorat, le toucher et la proprioception (perception de son corps dans l’espace), sont décentrés du monde extérieur. Cela produit un repos profond du système sensoriel qui libère beaucoup de ressources, notamment pour une capacité peu connue et pourtant fondamentale: l’interoception.

Dans un bain d’atténuation sensorielle, les zones responsables de la vision sont alors mises au repos, car aucun photon (lumière) ne vient les stimuler de l’extérieur. Les seules « visions » sont celles de l’intérieur.

Il en va de même pour l’audition. On ne devrait pas entendre l’extérieur grâce à la qualité d’isolation de la cabine et aux bouchons d’oreille. Les seuls sons proviennent de nos mouvements dans l’eau ou des sons de notre propre corps comme les battements de notre cœur, la respiration, la déglutition ou les mouvements intestinaux. Cette perception des sons et des sensations dans notre corps est nommée interoception. Littéralement, saisir (ception) l’intérieur (intero).

L’isolation sensorielle permet de développer sa capacité d’intéroception ou capacité à interagir sur le pschique et le physiologique, le corps parle au cerveau et vice versa.

C’est cette faculté que le centre Nymphaea vous propose de « muscler » pour atteindre l’autorégulation physique et mentale.

L’intéroception est vitale, elle nous permet de ressentir la faim,la douleur, la peur, la joie, mais aussi la position du corps dans l’espace.

Elle correspond à la capacité de communiquer avec son organisme. Lorsque cette communication est troublée, cela peut entraîner des désordres somatiques ou/et mentaux.

Être plus conscient et sensible des petits changements dans l’organisme offre une grande palette d’avantages, que ce soit sur le bien-être général mais aussi au niveau de l’efficacité personnelle.

Les avantages de l'interoception selon les publications scientifiques

1. Prendre de meilleurs décisions. Une étude récente a montré que les traders qui réussissent le mieux sur le marché financier sont ceux ayant une bonne intéroception [1]. L’intéroception est donc liée à une meilleure prise de décision intuitive et donc globalement à une plus grande performance.

• 2. Mieux réguler ses réactions. La sensibilité à ses signaux corporels permet d’être plus conscient et attentif à ses réactions automatiques et de s’en libérer plus facilement. Une bonne intéroception mène donc à un meilleur contrôle de soi [2].

• 3. Apprécier le moment. L’intéroception est la capacité à ressentir les réactions de son corps. Une bonne intéroception permet donc d’être plus à même de profiter d’un moment de relaxation, de mieux apprécier un bon repas en ressentant plus intensément l’effet que cela produit sur l’ensemble du corps.

• 4. Les personnes ayant une bonne intéroception ont aussi une meilleure mémorisation des évènements intenses [3]. A l’extrême, il a été montré que les personnes ayant une super mémoire, c’est à dire capable de retenir n’importe quel évènement, ont une augmentation de volume de l’amygdale qui est impliquée dans le traitement émotionnel des évènements [4]. Il semblerait que pour ces individus, chaque seconde de vie soit émotionnellement importante et soit donc mémorisée avec intensité.

L’atténuation sensorielle qu’offrent nos cabines permet donc de révéler et développer cette faculté d’interoception si bénéfique pour atteindre les capacités d’autorégulation, de contrôle de soi et d’équilibre.

Références

[1] Kandasamy, Narayanan, Sarah N. Garfinkel, Lionel Page, Ben Hardy, Hugo D. Critchley, Mark Gurnell, et John M. Coates. « Interoceptive Ability Predicts Survival on a London Trading Floor ». Scientific Reports 6 (19 septembre 2016): 32986. https://doi.org/10.1038/srep32986.

• 5.[2] Farb, Norman, Jennifer Daubenmier, Cynthia J. Price, Tim Gard, Catherine Kerr, Barnaby D. Dunn, Anne Carolyn Klein, Martin P. Paulus, et Wolf E. Mehling. « Interoception, Contemplative Practice, and Health ». Frontiers in Psychology 6 (2015). https://doi.org/10.3389/fpsyg.2015.00763..

• 6. [3] Garfinkel, Sarah N., et Hugo D. Critchley. « Interoception, emotion and brain: new insights link internal physiology to social behaviour. Commentary on »: Social Cognitive and Affective Neuroscience 8, no 3 (mars 2013): 231 34. https://doi.org/10.1093/scan/nss140.

• 7. [4] Ally, Brandon A., Erin P. Hussey, et Manus J. Donahue. « A Case of Hyperthymesia: Rethinking the Role of the Amygdala in Autobiographical Memory ». Neurocase 19, no 2 (avril 2013): 166. https://doi.org/10.1080/13554794.2011.654225.

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